Nono
Nombril encore humide

Allo!
Messages: 13
|
Salut, v'là l'nono qui s'pointe... 1.- meute de chiens errants, stratégies contre une -- a) si tu es rapide, agile et *très* patient: grimper à un arbre...
b) si tu es prévoyant et tu sais "lire" les chiens:
dégaîner ton spray-à-ours (ou ton meilleur-ami-du-facteur: autre nom,
même merveilleux parfum), répérer le chef de meute et lui en envoyer
une bonne giclée dans le museau. c) si
tu es prévoyant, rapide et agile: saisir ton bâton de la main droite et
ton spray-à-ours de la gauche (ou l'inverse), utiliser le premier pour
libérer un cercle autour de toi et le second pour parfumer tout ce qui
se trouve entre toi et l'horizon, à hauteur de museau canin. Au
deuxième tour, tu utilises le bâton pour convaincre ceux du deuxième
rang que ceux du premier ne friment pas.
d) si tu es *très* prévoyant, tu dégaînes ton douze (ou son équivalent
moins légal mais plus discret) et là, cela dépend: si les toutous
savent ce que c'est, ils s'évaporent; sinon tu leur fais une démo dans
la gueule la plus grande ouverte et là, miracle, tu découvres que les
autres savent maintenant ce que c'est. Mon équivalent discret a
la forme d'un parapluie pliant qui serait coincé déplié: idée piquée au
Colonel Clifton. Deux défauts: le mouvement de piston de la
crosse du parapluie (pour recharger) fait un clic-clac bruyant et
(c'est plus gênant) on voit ce que c'est quand il pleut (à moins de
souffrir la pluie sans l'ouvrir). 2.- bâton de marche, usage en plaine d'un --
Dans mon jeune temps, mon grand-père m'avait appris à quoi servent les
lanières que ces idiots de pèlerins attachaient dans l'antiquité à
leurs bâtons de marche... C'est exactement comme une guitare: en
terrain plat, le bâton encombre plus qu'il n'aide. Alors on fait
comme pour la guitare: on le met en bandoulière, eh! ;^))
Comme ca, à la prochaine montée, à la prochaine descente ou au
prochain touriste, on a miraculeusement un bâton de marche ou un bo qui
se matérialise au bon endroit. Il y a d'ailleurs un noeud spécial
pour fixer le bas de la lanière au bâton (pour le haut, le noeud qui se
retrouve juste au-dessus de l'épaule quand le bâton est en bandoulière,
un bon noeud bien solide fera l'affaire, mais pour le bas, faut soigner
un peu: ce noeud se trouve là où la main qui ne tiendra pas le bo va
arriver au moment où l'autre main saisira le bo au-dessus de l'épaule
ou dans le dos) - on emploie un "noeud de l'évadé" qui se défait
instantanément quand on tire sur le bout libre, mais qui tient bien
serré tant qu'on tire sur le bout qui fait bandoulière. Bien sûr,
on peut employer ce même noeud aux deux bouts, si on aime dégaîner par
le bas pour varier un peu. Le bâton passe de la position en
bandoulière à la position de marche ou à la saisie à deux mains en une
*petite* fraction de seconde. Et, oui, le truc est clairement
représenté sur certains bas-reliefs datant de la grand époque des
pèlerinages à Compostelle. Amitiés du nono (qui se dit
qu'un bâton de marche outrageusement orné pourrait peut-être remplacer
son pépin-clifton - ce serait plus discret en cas de pluie que se
ballader avec un pépin fermé )
|